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zentai-écriture

habitude que je porte

le nom de cette mascarade?

  fétichisme?

elle joue avec ses gants ( à les triturer...)

ce qui divise mon esprit

à beau mentir qui vient de loin

à beau mentir , qui?

- je!

reviens de loin

je n'est pas un autre

mais

je revient de loin

comme si de rien

n'était

  -- jouer, un peu

Janus,forte tête, profil faible

-- en route vers le passé décent.

étendue

du

malentendu

comme on fait un noeud de soi

qu'est-ce qui nous noue le visage?

à vingt ans j'étais malheureux

et ce malheur

je ne lui ai pas donné un visage

bien sur --

puisque j'ai menti!

était-ce moi ou était-ce un autre?

je me dédoublais dans la peine

c'était comique, c'était tragique!

  qui n'a pas la sensibilité à fleur de peau ?

viens réchauffer le corps si froid

qui s'allonge à tes soins

s'il ne brigue aucune place

il ne dédaigne pas la caresse

le mort se glace

ce qui est vivant peut saigner

n'est-ce pas que je suis venu?

que tu m'as accueilli?

mon hymne c'était toi avec la fureur de vivre

la vibrant mensonge avait des ailes

il n'était pas enfumé

en élevant le poème au-dessus de ma tête

je me suis marché sur le coprs

le coprs a tellement souffert

de n'être pas corporel, la poésie

de n'être pas corporelle

Janus, forte tête, profil faible

intellectuel supposé

  je ne me montre pas

persona non grata

  je ne me montre pas

c'est le néant

   qui bouge

un air froid

cinglant

rentre dans la gorge et me tourmente

-- masque en souffrance --

un cri enveloppé

  laissé sans soin

          au visage

-- me hante.

si un air froid dessoude les lèvres

perce la bouche

il fera bon être masqué